Une affichette affichée.. (A propos du concours)

Sur un parchemin de bonne qualité, agraffé à l'aide de pattes d'araknes sur un panneau de bois, on pouvait lire ceci:

Oyez oyez, preux et preutes larves d'Amakna !
Sachant que nous sommes voisins, nous aimerions profiter de la chance que cette proximité nous offre, à vous, et nous, les Roublards. Enfin, surtout à nous. Je vous explique : nous nous ennuyons, et sommes friands de poésie... Il serait bien que quelques preux et valeureux tels que vous veniez déclamer face à nous et notre coffret amateur de poésie - la poésie est ce qu'il aime le plus, c'est simple : déclamez un poème et s'il aime, il s'ouvrira. Notre réputation, qui n'est plus à faire, et qui est bien vraie, vous permet donc d'être sûrs que vous serez récompensés si vous parvenez à ouvrir ce satané cof.. à épanouir nos oreilles et celles de notre humble coffre poésivore.
Et la récompense, vous diriez vous? C'est simple. C'est un cadeau d'une inestimable beauté, rare dans le monde des Douzes, dont la mélodie laisse rêveur. Pourquoi en faire don? Parce que ça trainait dans le débar.. Parce que nous aimons récompenser pour les services rendus !
Voici un exemple de poème qui pourrait nous convenir :

Une affichette affichée.. (A propos du concours) Pomekranwp9

(HRP:
Voici donc un event de création poétique. Le thème demandé est assez global, mais pourtant ciblé : la sombreur. Pas d'histoire qui finit bien, pas d'amour éternel, cette fois-ci, simplement de la noirceur, de quoi donner le cafard à la gardienne des égouts de Bonta.

Si de taille vous vous sentez, alors composer vous devrez. Pas de reprise de poèmes déjà existants, nous comptons sur votre honnêteté, et tout "tricheur" sera disqualifié d'office.

Les œuvres seront remises par MP au compte Kranarkia (celui-ci donc, moi ! =D) sur le forum RP de la Taverne des Roublards , et ne pourront être modifiées après le 12 décembre 2007 à 23h59 et 59 secondes, le cachet du post faisant foi (ou pas).

Pour ce qui est du choix du vainqueur, le choix sera fait avant l'event en lui-même, mais chaque compositeur devra venir déclamer son poème face au jury des roublards le vendredi 14 décembre 2007 à partir de 21h30. L'ordre de passage sera dans l'ordre d'arrivée des poèmes. Nous sommes avant tout RP, et si vous pouviez faire pencher la balance de votre côté lors de la déclamation par une prestation totalement réussie, en cas d'égalité entre deux œuvres, ce sera important. N'oubliez pas, la récompense en vaut la chandelle!

Pour ce qui est du poème nous n'accepteront pas:
- Les poèmes de 30 lieues. (1500 lignes, non merci, soyez raisonnable...)
- Les poèmes rédigés en SMS. (Nos pauvres yeux !)
- Les poèmes "remasteurisé pour dofus", ou "existants". (Tricher, c'est mal)

En cas de besoin de renseignements, un mp sur le compte Kranarkia de la Taverne est bienvenue, et une réponse sera donnée le plus rapidement possible.
Bon courage, bonne chance, et que les muses soient à vos côtés !)

ps : notez que le clan roublard ne recrute en aucune façon. ainsi, ne perdez pas votre temps et ne nous faites pas perdre le notre : nous effacerons tout post non RP sans préavis et les prétendants RP ne seront pas pour autant bien reçu.

Une nouvelle affiche vint se greffer à la première:

Poème gagnant, celui d'ORDER:

Une journée paisible dans les champs...

Un jour dans les champs,
Y'avais des méchants,
Pour leurs apprendre à lire,
Fallait les séduire,
Ce qui n’était pas chose faite,
Vu tous les troubles fêtes,
C'est alors, que j'ai appelé un iop
Il me parla avec un drôle d'accent
C MOA LE SUPER YOP
Rien qu’à l'entendre, je voulais lui arracher les dents
C'est alors quand le voyant, les bandits sont partis
Et pour la peine, on a mangé du riz !
Mais c’est alors que des mulous sont arrivé
Mais ils trébuchèrent sur des Kaille-Oux
Plein de sang par terre, rien de grave jusque la
Mais un Croc gland vint par là, et les dévoras
Il attendit un bruit
On croyait qu’il nous attendait
Mais ont la fait cuire avant
Et on avait enfin la paix.

Poème de Lagotar:

Chronique Vaseuse

Recouvert d'honneurs, de gloire auréolé,
Ayant vu mille horreurs, un Iop chevauchait.
Mais bien que de la guerre, il était un vainqueur,
Il se devait d'apprendre, qu'à chacun vient son heure.

Au loin, à l'horizon, l'attendait sa promise;
Mais dans ce long parcours, prudence était de mise.
Or cette qualité, pouvant sauver une vie,
Un Iop nommé comme tel, la classe dans les oublis.

Lancé au grand galop, le Iop traversa
Le plus sombre marais qui soit en Amakna.
Soudain, davant une mare, frappée par la misère,
Sa monture s'effondra, et il mit pied à terre.

Aucun retour possible au coeur des marais;
Si point de demi-tour, il fallait avancer.
Mais comment traverser cette étendue de vase,
Sans pouvoir s'assurer qu'elle avait une base ?

Un être vint alors, portant un capuchon,
Et s'adressant au Iop: "Oui, il y a un fond."
Sans douter un instant, notre ami s'élança,
Victime du destin, alors il s'enfonça.

"Cooleuvre que tu es, ainsi tu m'as menti ?!"
Un rire s'éleva: "Aurais-je fais ceci ?
Je vous ai assuré, qu'un fond il y avait.
Vous verrez par vous-même, lorsque vous l'atteindrez."

Poème de Ludlibiss:

L'aube, jet de lumiere, ne fait qu'avancer mon heure.
Objet de lucifer, j'attend sans impatience la mort.
Le vent, pire que l'enfer, m'amène la froideur,
Se levant sans s'en faire, mais où me mène le sort ?

C'est dans la pénombre que je dénombre les âme-ffamés.
Je feint mon ventre, restant sur ma faim.
Des défunts au début, mais des buts à ces fins.
Mourant à petit feu, après une vie à bucher.

J'ai tenté de t'aimer juste pour rire,
Me voila bien punie destinée à pourrir.
J'ai tant terrifié le bonheur,
Que le voila parti... à la bonne heure !

Amants irresponsables brisant le pacte, l'arrivée de la massue s'entend.
A mentir, responsable de mes actes, les yeux rivés j'assume la sentence.
Juste, il sera l'avocat de la fin d'une passion et d'une envie interdite.
Justice sera faite, enfin, pas si on est en vie sans mérite.

Sans coups je me meurs quand même, c'est bien ma veine, comble de malheur.
Le sang coulant doucement dans mes veines mais n'atteignant plus le coeur.
Je défis, s'il n'a pas peur, ce roi meneur de ma propre vie.
Mais difficile sans lueur de voir ma proie, voici venue mon heure à proprement dit.

Après la victoire de ce jour le dirigant s'attend à être adulé,
Mais après l'espoir c'est toujours Satan qui dirige les gens affligés.
Pauvres moutons à la moue blafarde et au ton non assuré,
Gardant leurs laisses de peur qu'on les délaisse.

Luttons, violons mal accordés pour nous accompagner.
Mon âme-soeur m'a trahi, la fraternité a sombré.
Mon esprit se dérobe, face à cette noirceur qui m'enrobe,
Le silence s'engouffre en moi, si lent ce démon sans gouffre me gobe.

Me amor...
Me amor...
Me amor...

Me amor... me voila mise à mort.

Poème de Yumatoh:

Suite à un manque total de fair play de la part de ce participant, son poème est à sa demande retiré de la liste.

Poème de Sacré du Ciel:

Cri déchirant dans la nuit.
Quoi de plus triste à vos yeux,
Que la plante d'une mère meurtrie,
Ayant perdu son enfant sous les cieux?

Rire cruel, pleurs cyniques,
Dieux, vous qui n'êtes qu'un,
Voyez la souffrance unique,
Aux mortels pourtant d'un banal commun.

Qu'avez vous, Dieux, à dire,
A ceux qui vous prient et pourtant,
Qui, entre nous, sans se médire,
Souffre comment s'ils étaient offensants?

Après tout, que sommes nous,
Pour critiquer vos divines actions,
Et vous montrer que vous,
Dieux malgrès tout, êtes malédiction?

Blasphéme-je, poète aux vers justes,
Ou bien crie-je vérité, pour tous,
Répondez, Dieux, soyez augustes,
Et mentez si vous l'osez, sur le fait,
Que jamais vous ne prenez plaisir à nous,
Nous, pauvres mortels, nous tuer.

"Poème" de Sérial Doctor:

Au coeur de la montagne des Koalaks, aux abords du canyon,
Au moment où le soleil disparaissait à l'horizon,
Une jeune éniripsette se promenait paisiblement.

Alors que la lumière laissait place à l'obscurité,
Elle décida d'emprunter autre chemin qu'à son habitude.
Sans le savoir, cette route la menait droit à la vallée de la Morh'Kitu.

L'obscurité était de plus en plus présente,
Plus elle avançait, plus les lieux devenaient sombres et lugubres.
Elle ressentait ce sentiment que l'on a dans une situation pareille,
L'impression d'être épier par quelque chose ou quelqu'un.

Soudain, elle sentit des picotements au niveau de l'une de ses jambes.
Elle s'effondra à terre, prise de douleur, quelque chose l'avait attaquée.
Elle criait, criait de toutes ses forces, mais elle était perdue au milieu de nulle part.
La souffrance était telle, qu'elle n'arrivait pas à se relever.
Elle rampait au sol, les larmes aux yeux, à la limite de l'agonie.
Elle parvint à trouver une petite grotte où se cacher.

Elle sentait une douleur atroce venant de sa jambe droite,
Elle y approcha ses mains pour tenter de comprendre.
C'est là qu'elle comprit qu'elle n'avait plus de pied,
La créature le lui avait littéralement dévoré.

Elle se vidait petit à petit de son sang, mais ne pouvait rien y faire.
Sa peur était telle, qu'elle n'arrivait pas à prononcer ses Mots,
Des gémissements de souffrance, voilà ce qui sortait de sa bouche.
Elle avait compris que pour elle la mort était proche
Et qu'elle adviendrait dans d'horribles souffrances.
Les battements de son coeur ne faisaient qu'accélérer de seconde en seconde.

Elle ferma les yeux quelques instants et tenta de retrouver raison.
Une créature en avait profité pour pénétrer sa cachette.
Ce n'était qu'autre qu'un Koalak Sanguin, il s'approcha lentement de la fillette.
La bête n'était point apprivoisée, mais la demoiselle l'ignorait.
La bête attendait simplement son dernier souffle,
Mais pas pour la protéger, simplement pour la dévorer.

La mort approchait, l'éniripsette baignait dans son propre sang,
Elle hurla un autre cri de terreur, son bras, elle ne le sentait plus.
Elle détourna son regard et vit un autre Koalak son bras à la bouche.
Du sang coulait sur son visage, les deux créatures l'avaient encerclée.
La pauvre fût complètement lacérée, ses membres étaient répandus dans la grotte,
Alors que les deux bêtes dévoraient savoureusement son corps et sa tête.

Note pour Serial Doctor: On avait demandé un poème, pas un roman.

(HRP: Merci à tous les participants, et pour la soirée que vous nous avez offerte hier. Smile

Le Clan.)

ça se mange le corbac ?

Il est reparti juste après avoir livré son paquet, en laissant plein de plumes. J'ai pas eu le temps de l'attraper .. Mais on a toujours celui du zooooooornal en réserve ...

J'vous le fais en papillotte ? dit Ced en arrivant comme une trombe avec le hachoir à la main et un grand sourire aux lèvres

On va ptêtre laisser Lagorat s'en occuper, non ma dame? Pour que tu aies les deux mains libres..

*Alors que la discussion porte sur le Corbac, Lagotar entre dans la taverne, un plat en argent dans les bras, suivi de son Minimino qui regardait le plat avec envie.*

Ah !! Bah, quand on parle du Corbac, on en voit les plumes !! =)

Comme promis, j'vous rammène le Corbac... J'ai pris la liberté de le préparer pour le dîner... Nourriture contre informations, informations contre nourriture; et puisque votre concours a donné le ton de l'édito de cette semaine, j'vous ammène ça...

*Pose le plat sur une table et soulève la cloche en argent, dévoilant un corbac en sauce, dégageant un délicat fumet, inhabituel en ces lieux.*

Corbac rôti, sauce Xelor !!

*Cherchant du regard un éventuel fouet ensanglanté, ou un sac de noisette, et ne trouvant aucun des deux; Lagotar vint s'asseoir à une table dans un coin, et sortit sa flasque d'absinthe de sous sa cape.*

Lâchant le hâchoir en souriant discrètement à Kranarkia (mais pas trop, hein !), Ced se laissa enivrer par l'odeur alléchante du met préparé par le Xélor

J'crois qu't'as fait un bon choix Krany, m'a l'air utile le p'tit emband'letté. Il est effectiv'ment plus serviable qu'en touff'de poils. M'est avis qu'les temps d'régime forcé n'seront qu'lointain souvenir...
M'tarde qu'les aut'corbacs r'viennent histoire qu'on s'fasse un festin, hin Krany ?
Ils pondent des poèmes et on récup' leur volaille dit-elle d'un air ravi, s'asseyant sur une table non loin du plateau odorant, laissant le fumet ravir ses narines en silence

Ah, merci Lagotar.
L'information de ce soir est que je suis bel et bien un crâ, contre toute attente.
Lançant un regard affamé à Ced', il s'approcha du plateau pour s'en emparer et s'enfoncer dans le grand chêne en braillant un "à table" tornitruant.

Suivant le plateau (ou le crâ ? ou les deux ?), Ced s'enfonça à son tour dans le Chêne tout en marmonant, dans l'attente des prochains corbacs qui auront le même destin que ce dernier, espérant qu'ils seraient aussi bien cuisinés.

...m'a l'air vraiment bon c'corbac j'en ai l'ventre qui gargouille dépêche toi Krany j'ai faim...

Ressortant de l'antre, le ventre bien remplis, il déclara:
Et de trois. Je sens qu'on va faire le plein de poèmes pour l'année !
Il envoya sur Lagotar le plateau d'argent.
Tiens, c'est à toi ça.

*Voyant le plateau d'Argent filer à toute vitesse vers lui, Lagotar se baisse, esquive le projectile, qui vient s'écraser sur la brouette qui rend un bruit métalique qui perdure quelques instants comme écho dans la taverne.*

Oulah... Faudrait pas abîmer la brouette... ^^"

*Le Minimino sauta sur la table devant son maître, une corne tordue, et un magnifique coquard sur l'oeil gauche*

Alors, Silver ? Tu lui as amené mon parchemin ? =)

*Silver regarda son maître d'un regard chargé d'ironie, semblant vouloir dire: "Non, j'me suis fais ça tout seul en me battant avec une botte enragée.". Lagotar caressa son familier et avala une longue gorgée d'absinthe.*

(Edit:)

*Les heures passaient, et toujours pas de Corbac, Tofu, ou autre messager à faire rôtir. Lagotar somnolait à moitié en faisant tourner sa flasque d'absinthe sur la table, tandis que Silver tentait de soigner ses plaies et bosses avec des potions dérobées à son maître. Un morceau d'écorce tomba sur la table devant le Xelor qui, sortant de sa rêverie, leva la tête et balaya la salle du regard.*

MMmmm... C'est dingue... C'est encore plus sinistre que d'habitude... N'y a-t-il donc plus de poètes dans nos contrées ?

*Buvant une gorgée d'absinthe, il se tourna vers Kranarkia.*

Bon... Si j'veux rester ici, faut que j'vous nourrisse... Si j'veux vous nourrir, faut quelque chose à cuire... Et si j'veux quelque chose à cuire, il faut que des poèmes arrivent... Kranarkia ? On fait quoi ? Je grave quelque chose de plus dans les écorces du Zoooooooornal, ou je vais chercher un Rib dehors pour le cuire ?

Ahahahah. Non je pense que cela ne sera pas nécessaire .. Le concours dure encore jusqu'à demain soir minuit... Nous tiendrons notre vainqueur vendredi! Bon, j'ai la dalle, vas nous chercher à manger .. Ced?

*S'étirant paresseusement, Lagotar lança un regard à Silver. Le Minimino avait plus ou moins réussi à rétablir une certaine cohérence dans l'axe de ses cornes, et le coquard commençait à dégonfler. Lagotar se mit à fouiller sous sa cape et en tira un énorme Wabbit mort et une botte de cawottes.*

Parfait... Ce soir, civet de Wo Wabbit, accompagné de petites cawottes...

*Replongeant la main sous sa cape, il en sortit une marmitte, des fioles à éléments contenant des flammes perpétuelles, un énorme hachoir, de nombreux couteaux et fourchettes, et quelques ingrédients supplémentaires.*

Quelqu'un veut-il que je lui mette le foie de côté ? =P

je prendrai les yeux s'écria Maitre Roublard semblant la seconde d'après confus d'avoir cédé à une pulsion non réfrénée...

regardant tout le monde et surtout leur mine étonné, il lança à qui voulu bien l'entendre :

le premier qui réagit à ça, prendra ma dague je vous laisse immaginer où.

Kran voulu réprimer un rire, mais il ne le pu.
Diantre, fichtre, saperlipopette, m'enfin, bref.
La colère du Maître pour en réchapper, il courru.
Au passage volant une part au xélor-serf.

Fort gouttu ce wo wabbit est,
Lagorat, de même que ces cawottes wapées.
Mais bigre, voilà que je rimaille !
Saleté de coffre, je te farcierai à l'aille!

*Sans rien répondre, Lagotar se saisit d'un petit couteau et, l'instant d'après, lança deux globes blancs à Maitre Roublard; puis, reprenant sa tâche, il dépeça le Wabbit en sifflotant.*

Au moins, ce sera pas gâché...

*Se tourne vers Silver qui grogne d'un air déçu en voyant les yeux lui échapper.*

Roooh, ne râle pas, Silver !!

*Tranche la langue du Wabbit et la donne au Minimino qui s'en saisit, et se dirige vers Maitre Roublard pour récupérer les deux globes occulaires. Soupirant voyant son familier prendre des risques inconsidérés, le Xelor en retourne à sa cuisine, et prend un air surpris.*

MMmmm... Tiens, ce Wabbit a une patte plus courte que l'autre... =/

Poussant la chansonnette, Kran se surprit à dire:

Cachélémeufélétrézor!

Puis, il repris sa fuite effrénée, espérant que la livraison d'occulaires aurait suffit à apaiser le brûlant Maître surpuissant.

*Tandis que Kranarkia courait dans tous les sens, Lagotar posa la marmite en équilibre entre deux tables, au dessus des fioles élémentaires dégageant une forte chaleur.*

Hey !! Kran' ?! Y'a pas un puit dans le coin ? J'ai pas d'eau pour remplir la marmite... =/

machouillant un oeil, Maitre Roublard laissa échapper :

- chom chom, nan, boui, ya de l'eau croupis dehors...

puis, il vit enfin le minimino se diriger vers lui... ne sachant ce que ce petit être voulait, il s'en désinteressa...

De l'eau croupie ?! C'est avec ça que vous faites la cuisine ?! Bah, c'pas étonnant que vous soyez de mauvais poil après... ._.
Bon, alors... Euh... Silver ?

*La minimino, déjà contrarié que l'un des deux yeux ne soit plus à sa portée, avait entrepris d'empiler les chaises, tabourets, et roublards ivres, morts, ou ivre-morts sur la brouette, afin d'atteindre grâce à cet échafaudage de fortune, le second globe occulaire, que Maitre tenait dans sa main.*

Silver, arrête un peu tes ioperies, et va me chercher quelques seaux d'eau au puit le plus proche...

*Lagotar tira une craie de sous sa cape, et la lança vers la brouette, touchant le frein rouillé de la roue, tant et si bien que la brouette se mit à avancer vers la sortie de la taverne, emportant avec elle chaises, tabourets, roublards, et Minimino indiscipliné.*

Hmm... Bon...

*Laissant Silver en quête d'un puit, le Xelor entreprit de découper les cawottes en petites rondelles.*

(Edit:)

*Une fois les cawottes découpées, l'eau n'étant toujours pas arrivée, Lagotar se saisit d'une poêle d'une taille imposante qu'il posa sur les quelques fioles restantes. Il versa une petite dose d'huile, puis lança un regard vers Maitre Roublard. Haussant un sourcil devant l'aspect maîgrichon du roublard, il versa une généreuse dose d'huile supplémentaire dans la poêle, suivie par les morceaux du Wabbit. Il entreprit alors de hacher un ognion, une tête d'ail, une épaisse tranche de Pancetta de Dragon cochon, et le foie du Wabbit. Soudain, il lança:*

Euh, les morceaux de Wabbit, je vous les flambe à quoi ? Rhum ? Koniark ? Absinthe ? =o

(HRP: Le concours est clos, merci aux candidats. Un MP sur le forum vous sera envoyé pour spécifier où quand et comment il faudra être.)

- du whum fourbe bien sûr !

Décidément, Maitre allait peut être réfléchir à réduire Lagotar en esclavage afin qu'il soit l'esclave-cuistot plus qu'officiel.

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 11/12/2007

*Yumatoh entra lentement dans la taverne sombre et enbuée par la vapeur
d'un plat de viande dont il ne voulait pas vraiment connaitre l'origine
précise, et s'intalla au bar en enlevant sa capuche.*

*Avec un air de dépit* Hum... giga teuf...

*Il cherchait du regard la moindre petite once de féminité, lorsque son regard croisa le postérieur de sire Lagotar, son supérieur dans le clan sériane.*

Oula, dit-il à voix basse, ça m'étonne pas qu'il soit là lui... Par contre y a même pas de filles ici, quand même ils craignent. ><'

*Yumatoh pointa l'affichette du doigt et interpella le premier roublard qui daignerait se retourner. Il prit la parole, toisant d'un air dédaigneux les hommes présents dans la taverne.*

Excusez-moi, mon nom à moi c'est Yumatoh, pas Yamato... J'ai déjà eu des problèmes avec un zigoto portant ce nom, un disciple d'écaflip si je ne m'abuse. Etant moi même un disciple de la déesse éniripsa, je ne supporte pas qu'on m'associe à cet homme, d'autant plus qu'on me prenait souvent pour son esclave.

*Reste le doigt pointé sur l'affichette, en espérant avoir adopter un ton assez dur pour avoir de quoi impressioner ses hommes en capuche. ><*

Mangeant sa cuisse de wabbit flambée au whum fourbe, Maitre Roublard vit la petite chose ailée entrer... l'écoutant rapidement, il ne prit même pas le temps de lui répondre. après tout, il était bien insignifiant et ne méritait même pas une once d'attention.