Du rose chez les Roublards !

Quatre cornes, une queue pointue et des cheveux roses. Un etre étrange pénétre dans la taverne, marteau sur l'épaule auquel estattaché un drapeau blanc. Le jeune homme au parfum de rose et a l'allure fort éfféminée s'assoit puis ouvre sa bouche pour prononcer ces quelques mots :

"Salut les Roub's, j'ai retrouvé quelques dents de celui qui s'appel Kran sur mon marteau, ça doit dater de quand il s'est pris une petite patée ! Aussi j'suis vachement poli, donc je suis passé me faire payer une biere et lui rendre. Au passage si vous voulez le remplacer moi je suis libre."

Le jeune Osa se met alors a rire en jetant quelques dents des Wabbits sur le comptoir, cherchant le roublard du regard a travers la salle.

Non mais là Franchement

*tappe un coup sur la table qu'il occupe*

C'est quoi tout ces nazes broques qui s'pointe ici !
J'croyais que c'etait un endroit chébran !

Bientôt ça va être aussi "bien fréquenté" que l'étage de laa barraque des sérianes ! à se bisouiller comme des lecheurs de vitres !

ça suffit, j'en ai marre moi !

*esquisse un haut le coeur en sentant le parfum de rose*

De la rose ... Non mais je reve ! Sortez moi ce gaillard, Illico ! c'est pas un relais de pouilleux Chemale ici !

Une dague sorti de l'ombre et vint se plaquer contre la gorge de l'osa.

Ici, tu n'es pas dans un endroit propice à raconter des salades, petit. Repasse le pas de cette porte avant que je ne décide de te soutirer la vie, en plus de ta bourse.

Gardant *pour une fois* son sang froid l'Osa réplique a "Kran" :

"T'as la mémoire courte mon grand, tu veux que je te refroi... euh rafraichisse la mémoire ? Plus serieusement vous aviez l'air marrant, je suis venu pour m'amuser et là je suis reçu par deux guignoles qui vomissent des menaces a deux balles. Vot' Boss, Vil, il est pas dans le coin ? j'ai envie de m'amuser avec un vrai Roublard ... C'est pas parce que t'as le costume que t'as ce qu'il faut *volontier provocateur* ... Le pyjama fais pas la bonne soeur comme on dit ! Et éloigne ça tu vas m'blesser"

L'osa se saisit de la dague a pleine main et l'écarte de sa gorge, avant de boire le sang qui s'écoule de sa plaie.

"Sers moi une biere et vas jouer avec tes esclaves. Eux au moins ils te battent pas héhé. Et au passage, cherche pas ma bourse, j'allais pas venir chez des roublards avec. Mais si tu veux vraiment quelque chose fais toi serveur et t'aura un pourboire"

L'osa regarde avec fascination la plaie de sa main qui se referme en emetant un peu de fumée.

Kran range sa dague, et sans plus de cérémonie, va s'assoir près de Ced. Il n'avait plus l'envie ni la patience d'écouter ceux qui se pensaient chez eux là où c'était chez Vil. Après tout, s'ils voulaient voir Vil, et en souffrir, c'était leur problème, pas le sien. Si on baffouait ce qu'il était, c'était pas bien grave, la personne en question serait bien rapidement victime d'un grave accident arrivant à point nommé.

Reeve croisa Kranarkia sur le chemin, et le vit "légèrement" agacé. Elle ne fit aucun commentaire, un simple sourire gêné, puis se dirigea vers la taverne et apperçu un Osamodas étrangement fagoté.

Elle s'assit à la table de ce dernier et y déposa sa bière. Elle sortit une petite fiole qu'elle versa dans la chopine, puis bu cul-sec le tout, sans même poser un regard sur le jeune homme... Ou la jeune femme, quoi que cela put être.

Toujours sans détourner les yeux du fond de sa chope, elle prit la parole.

Il se trouve que je suis d'humeur passable en cette soirée. Si tu veux te mesurer à quelqu'un, je suis là.

Wouine Staune, son fidèle singe, grimpa sur son épaule et regarda avec indifférence l'Osamodas. Reeve porta la main droite à sa ceinture...

"Vous sentez vous offensé a cause de la peur où bien êtes vous juste prétentieux ? Qui a dit que je voulais me battre ? Je suis ici pour m'amuser j'ai dit ... Voudriez vous me faire croire que vous etes comme tout le monde en amakna : Chiants a crever ?"

L'osa commence a sortir une poignée de chranvre euphorique et en met un peu dans une pipe en bois sombre, puis commence a fumer ...

L'osa fait alors un bond en arriere, brandit son fouet et l'envoya voler en direction du macaque, le fouet s'enroule autour de la bete et Oka envoie la pauvre bete dans le mur. Il se rassoit en rangeant son fouet et dit :

"Essayes de pas péter plus haut que ton cul la donzelle, je suis pas ici pour voir le cliché du parfait "sans foi ni loi" prétentieux et au dessus de tout et tout le monde. J'ai un petit défi pour Vil, je suis pas ici pour écouter ses chiens aboyer ... Je viens pas ici pour me la péter ou autres, j'ai mes propres interets a mettre ma vie en jeu ! "

Oka passe alors la main dans ses cheveux et adresse un sourire a la jeune femme.

Kran, qui n'avait perdu une seule miette de la conversation se leva, et se dirigea vers le crétin d'olibrius qui commençait sérieusement à l'agacer.

Ecoute, crétin. Ici t'es certes chez Vil, et il accepte mal qu'on malmène ses hommes. Maître non plus, et étant juste en dessous, j'aime pas qu'on embête proprement dit mes congénaires, larves ou pas. Alors que ce soit clair. Soit tu te calmes et tu présentes tes excuses à Reeve pour ta connerie, soit tu te casses et on te revoit plus. Si tu ne respectes aucune clause de ce contrat imposé, je ne me gênerai pas pour te virer d'ici une dague dans le dos, puisque c'est la saison. Est-ce que je suis clair?

Il avait simplement croisé les bras, mais son regard trahissait quelques peu l'ennui que causait l'osa. Il espérait grandement que l'osa arrêterait net ses pîtreries et rentrerait chez lui boire le biberon, car il n'était pas d'humeur à commettre une boucherie.

Bla Bla Bla ...
Bla Bla Bla ...

Fille n'avait pas non plus raté une miette de la conversation entre les Roublards et le Osa à la tunique Rose.

Ecoute Disciple Osamodas ... C'est pas que tu nous ennuie, mais va falloir que tu t'en aille ... Y'a les poulets qui t'appelle, je les entends d'ici .

Tu fermera bien la porte derrière toi, on veut pas voir revenir des gens comme toi ici

Lassé de toutes ces simagrées, Fille se renfrogna sur le banc ou il était assis et marmonna seul dans son coin

Qu'est ce que je fout ici moi ... En fait, j'crois que j'étais mieux dans ma prison ...

Kran l'avait oublié, lui. Bah, après tout.. Héhéhé.

Salut Esclave. Bienvenue dans ta nouvelle demeurre, héhé. T'vas écouter les ordres de Vil, Maitre, Ced et moi, et surtout, ne manque pas de respect aux autres, sinon je te prive de fouet pour quelques jours. Compris? Héhéhé. Sinon, demande à Lagorat s'il a besoin de toi pour préparer la bouffe, et veille à ce qu'on ne manque de rien.. Par contre, pour cette chose rose là, si tu pouvais nous en débarasser illico presto, ça serait bien.

*Emergeant de l'ombre, une poêle à la main, un livre de cuisine dans l'autre, Lagotar s'exclama:*

Ah !! Oui, tiens, bonne idée !! Me faut des champignons et des oeufs de tofu pour l'omelette aux champs !!

*Jetant un regard à Kran', il ajouta:*

...ainsi qu'une bonne dose d'informations croustillantes.

*Se tournant vers Okami, il fit une petite moue sous ses bandelettes.*

Okami... Je sais bien que tu n'es plus tenu à la courtoisie élémentaire par le clan ou l'Ordre, mais quand même, un petit effort... Et puis, d'expérience, quand on se veut au-dessus des larves de Vil, on se retrouve souvent en-dessous, avec un pelage roux et trente centikamamètres de haut. Alors au nom de l'instinct primaire de survie, un peu de tenue... =/

Fille Balance sa choppe , très enervé

Je ne remettrai pas un seul pied ici tant que les ailés de bois fouleront le sol de cette taverne !

Fille cracha un coup par terre et Claqua la porte derrière lui

Oka se mange le coup de poing en pleine poire. Se relevant sur sa chaise aprés une trentaine de secondes au sol, il se rassoit et dit :

"Je suppose que c'est celui que tu m'avais promis Alfro. Ensuite j'accepte de présenter des excuses, mais bon vous etes pas des plus accueillant, alors vous étonnez pas que je réagisse en conséquence. je me contenterais d'attendre Vil ailleurs ... Si toutes fois il est a la hauteur de mes espérences. Si il accepte de me voir qu'il me fasse savoir et qu'il me donne rendez vous. Sur ce je vous salue et m'en retourne a mes occupations"

L'osa emet son marteau sur son épaule et se relève, salue l'assemblée et se dirige vers la sortie.

Kran se gratta la tête, se demandant si l'osa n'avait pas perdu la tête ... On n'exigeait rien de Vil, c'est lui qui exigeait.

*Dans l'ombre la plus reculée, dissimulé aux regards, il hésitait entre faire chanter son fouet, voler ses dagues ou faire virevolter une poignée de noisettes.

Cette taverne devenait par trop encombrée d'indigents de toutes espèces, persuadés que quelque chose leur était du. Certes, on se devait d'accueillir les invités et visiteurs, il rappellerait d'ailleurs ses hommes à l'ordre sur divers points:
1 - Sourire poliement (afin de dissimuler efficacement le rictus carnassier de mise)
2 - Débarasser aimablement les visiteurs afin qu'ils se sentent plus à l'aise (de leurs bourses, pierreries, objets précieux en tous genres, voire de leur vie si elle semblait leur peser... ou pas)
3 - Offrir gentiment à boire la meilleure bouteille de la cave (à savoir, au choix: celle qui filait la courrante, celle qui contenait le puissant narcoleptique, ou la petite verte du fond, en ayant soin de dissimuler la tête de mort qui y était dessinée au moment du service)
4 - Raccompagner les invités à la sortie (dans une caisse en bois de frêne ou sous un simple drap si on était en pénirie de menuiserie).

Peut être qu'après un tel accueil inimitablement roublard, on aurait enfin la paix ici: il en avait soupé de tous ces damoiseaux pontifiants qui s'imaginaient pouvoir donner force ordres, des exigeances plein leur bouche bientôt ensanglantée et édentée. Il n'allait pas se donner la peine de répondre la même chose à tous ces minables qui débarquaient ici comme à la foire du trooll et se contenterait d'en tuer un ou deux à la sortie.
Les seuls interets de toutes ces visites, et non des moindres, étaient quand même le fait que le magot augmentait considérablement depuis quelques temps, que le cuir de son fouet était bien souple et flexible, nourri par tout ce sang et que ses Roublards semblaient se divertir des comiques divers qui passaient par la clairière taverne: faut avouer qu'il y avait presque de quoi rire à les entendre déblatterer et il adorait les diners spectacles. Il faudrait voir à exiger des visiteurs des textes un peu moins répétitifs cependant.... *

*Entre et fait tomber quelques kamas de sa poche par maladresse*

Zut...

*Ramasse les pièces et jette un oeil à l'ensemble de la pièce, pour soudain apercevoir l'osamoda rose*

C'qui c'uila ? Et puis qu'est-ce qu'il veut ? Hein ? Et aussi quelle est cette couleur...Abominable ? Ca peut toujours servir...Une cuisse d'osamoda pour notre bien aimé maître, pourquoi pas. x)